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Base Naturo

Un équipement unique en France

Cette base unique en son genre à vocation sportive et touristique et au service de la protection civile, a vu le jour en 2021 sur le site du port de plaisance.

Un diagnostic territorial approfondi réalisé en 2016 sur les installations sportives de la CAE a permis de mettre en évidence le potentiel d’un espace d’eaux vives en termes de développement du territoire et d’attractivité. L’actuel bassin de centre-ville, construit en 1988 et actuellement au maximum de sa capacité, ne peut être rénové. Différents scenarii ont été envisagés et étudiés. Lors du Conseil municipal du 3 octobre 2019, la Ville a cédé une parcelle de terrain située sur le site du port à la Communauté d’agglomération d’Épinal (CAE) qui portait ce projet de nouveau stade d’eaux vives.

Un site multi-activités en faveur de l’attractivité

L’eau puisée dans la rivière y est renvoyée. Le nouveau stade a une vocation sportive et touristique puisqu’il permet la pratique de diverses activités ludiques et de loisir, faisant émerger un véritable pôle sport de nature rassemblant vélo, randonnées et activités nautiques. Par ailleurs, le Service départemental d’incendie et de secours utilise le nouveau stade comme plateau technique d’entrainement inondation.

L’activité du site préservée

Les manifestations traditionnelles peuvent continuer à se dérouler sur le site du port puisque contrairement au premier avant-projet en forme de U, celui qui a été retenu a permis de préserver une plaine de quelque 4 000 mètres carrés ainsi que les aires de jeux pour enfants. Et il n’y a pas eu besoin de créer d’accès, de bâtiment et de parkings puisque ceux-ci existaient déjà. Un dossier d’autorisation environnementale avec étude d’impact a été déposé et une enquête publique réalisée avant le début du chantier en octobre 2021.

Coût et financement

Le projet retenu est estimé à 5,6 millions d’euros avec l’ensemble des options, subventionné à hauteur de 2,9 millions d’euros : Centre national du sport (CNDS) pour 700 000 €, Région Grand Est pour 500 000 €, Département des Vosges pour 720 000 €, contrat de ruralité pour 300 000 euros et participation des services d’incendie et de secours à hauteur de 700 000 €.

Pierre-Paul Banzet, secrétaire général du GESN

GESN : Un outil indispensable pour rester en pole-position

Le club de canoë-kayak GESN (Golbey-Épinal-Saint-Nabord) porte haut les couleurs d’Épinal à travers ses nombreux titres de champion de France des clubs et ses médaillés olympiques, à l’image du duo Klauss/ Péché, 3e à Rio 2016. Pour continuer à jouer parmi les cadors du slalom, le club a besoin d’un nouvel équipement correspondant aux standards nationaux. Rencontre avec Pierre-Paul Banzet, son secrétaire général.

Quelles sont vos attentes avec ce projet de stade d’eaux vives au port ?
P-P. B. –
L’objectif est d’abord de continuer à former au plus haut niveau. On sent qu’on est en train de prendre des wagons de retard par rapport à des clubs comme Pau ou Torcy. Le second volet c’est de pouvoir refaire de l’événementiel d’envergure. Aujourd’hui on ne peut pas accueillir de compétitions nationales et internationales car le parcours de centre-ville ne le permet pas, alors qu’on a les compétences et le savoir-faire. Enfin, ce projet nous permettrait de continuer à être un acteur du développement touristique et local des activités loisirs auprès du plus grand nombre.

Quel peut être l’impact du label “Terre de Jeux 2024” ?
P-P. B. – On ne fait pas le stade d’eaux vives en perspective des Jeux en ne se posant pas la question de son utilisation après coup. Non, l’idée c’est de construire un équipement qui répond à un besoin de développement sportif et touristique et la plus-value c’est qu’on tombe au bon moment avec Paris 2024. Le label Terre de Jeux et la candidature pour être Centre de Préparation aux Jeux peut permettre la venue d’équipes étrangères avant les compétition, ce qui peut nous permettre d’enclencher une dynamique, de bénéficier d’un coup de pub et de montrer qu’à Épinal on sait accueillir des sportifs.

Quelles sont les autres activités qu’on pourra pratiquer sur le bassin ?
P-P. B. – Avec le parcours, on va pouvoir mettre des débits différents. On va pouvoir faire du canoë-kayak, on va pouvoir faire de la nage en eaux vives, du rafting, de la bouée et il y a en option un module pour une vague à surf, en fait toutes les activités d’eaux vives qu’on peut imaginer et tout ça à des degrés de difficulté plus ou moins grands.

Pascal Parmentelat, chargé de mission formation au SDIS

Sapeurs-pompiers : Prévenir les accidents en milieu aquatique

Pour le service départemental d’incendie et de secours des Vosges, le projet de bassin au port est l’opportunité de disposer d’un plateau technique « inondations » pour l’entrainement en milieu aquatique. Entretien avec le commandant Pascal Parmentelat, chargé de mission formation au SDIS et référent pour le projet.

En quoi est-ce important pour vous de disposer de ce plateau technique ?
P.P. – Le département des Vosges est classé département à risques au niveau des inondations. Ce plateau technique nous permettrait d’une part de pouvoir intervenir vis à vis de la population sinistrée dans de meilleures conditions et d’autre part de former nos personnels à travers toute une série de mesures de sécurité pour faire face aux risques opérationnels que l’on rencontre au quotidien. On formerait environ 400 à 450 pompiers par an.

Concrètement, quelles situations pourriez-vous expérimenter ?
P.P. – On va pouvoir travailler par exemple sur la lecture des courants, la traversée d’une rue avec des embâcles, l’utilisation des bouées de sauvetage ou encore l’abordage et la reconnaissance visuelle extérieure d’une voiture avec une carcasse sur site. On a aussi l’engagement d’un camion avec une voie d’accès pour un véhicule. On a également prévu à côté du local technique une simulation d’une maison avec un étage pour pouvoir faire une extraction d’une personne depuis un bateau avec une échelle.

Comment le plateau technique s’est inscrit dans le projet du port ?
P.P. – Cela fait quelque temps que nous réfléchissons à un projet de plateau technique « inondations ». Nous avons envisagé de l’implanter à Uxegney avec la contrainte de l’acheminement et du traitement de l’eau. Cela aurait été une aberration d’opter pour ce projet à partir du moment où celui du port nous permet de le faire avec l’eau sur place et le potentiel pour répondre à tous nos besoins.

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