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Saint-Laurent

Saint-Laurent était un village, il a été rattaché à la commune d’Épinal en 1964. Les habitations y sont réparties dans trois secteurs : le long de la Moselle, à la Taviane et au Vieux Saint-Laurent, auxquels il faut ajouter de nombreux lieux-dits qui font la richesse et l’identité de ce quartier.

Avant le 18 mars 1964, Saint-Laurent était un village indépendant qui comportait plusieurs lieux-dits : le Vieux Saint-Laurent, Humbertois, le Champ-de-Damas, Genaufête, le Bambois, Bezonfosse, la Croix Rouge, le Bouffrot, Bénaveau, la Taviane, le Guintôt, ou encore les Neuves Granges. Fleuron industriel né après la guerre de 1870, l’ex-usine de tissage et filature Hartmann située rue du Char-d’Argent est l’un des symboles du quartier. Elle comptera, sous la houlette de Marcel Boussac, jusqu’à 576 employés en 1937. Son imposante cheminée de brique rouge n’est plus en activité depuis 1986 mais elle n’a pas perdu toute utilité : elle joue aujourd’hui le rôle d’antennes-relais pour la téléphonie notamment.
L’activité de ce fleuron industriel a rythmé la vie du quartier et de ses habitants. Plusieurs écoles ont vu le jour : d’abord au Vieux Saint-Laurent en 1836, près de la chapelle, puis, à proximité de l’église, 30 ans plus tard, l’école enfantine en 1886, et enfin l’école de filles en 1903.

Saint-Laurent compte aujourd’hui près de 2 500 habitants et de nombreux- commerces : boulangeries, coiffeurs, discothèque, restaurants, institut de beauté, entreprises du BTP. Le quartier conserve son « esprit village » malgré son rattachement à Épinal depuis 60 ans.

Témoignages

Denis : « Se balader en famille »

C’est la mémoire vivante du Vieux Saint-Laurent : Denis y est né, y a grandi et il y vit toujours. « Auparavant, il y avait beaucoup plus de fermes agricoles et moins d’habitants avec une grande solidarité. Il y avait deux bistrots, l’un face à la chapelle et l’autre à proximité
de la Taviane. C’était là qu’il fallait descendre pour téléphoner », se souvient le septuagénaire, qui aime aujourd’hui « profiter du dénivelé près du Bambois et se balader en famille entre Bertraménil et l’étang du Bult ».

Bernard : « Le renouveau de la Taviane »

Arrivé dans le quartier avec sa famille lorsqu’il avait 15 ans, Bernard n’a pas hésité une seconde à y construire son foyer en 1988. « Le fait d’habiter à la campagne, tout en étant à proximité des magasins et du supermarché est très appréciable », explique-t-il avec le sourire. Épanoui dans le secteur de la Taviane, il apprécie particulièrement les balades, notamment « le long du canal d’alimentation, qui permet de rejoindre à pied les Roches d’Olima à Chantraine ».

Janine : « La campagne aux portes de ma ville »

Après avoir vécu à Dounoux, Janine est retournée vivre et couler une retraite bien méritée dans son quartier spinalien de cœur. « J’y ai d’excellents souvenirs d’enfance avec mes frères et sœurs. Nous allions à l’école à côté de la chapelle du Vieux Saint-Laurent, qui n’est plus en fonction aujourd’hui ». Aimant la vie à la campagne, aux portes de la Ville, elle apprécie de faire découvrir à ses petits-enfants ses balades alentour, notamment au « fort du Bambois, avec son point de vue »

Melba : « Le calme au bord de l’eau »

Melba a toujours habité le quartier mais dans des zones différentes. Aujourd’hui, maman de quatre enfants, elle a trouvé son havre de paix
le long de la Moselle, entre le stade Durupt et Dinozé. « C’est mon coup de cœur car nous avons un accès direct sur l’eau et nous sortons, lorsque le temps le permet, le canoë pour remonter tranquillement le fil de l’eau. De plus, nous sommes situés idéalement sur l’axe Remiremont-Épinal, emprunté régulièrement par mon mari qui travaille à Arches ».

Jeanine et Bernard : « Tout à moins de 5 min »

Depuis plus de 40 ans, Bernard et sa femme profitent de la vie au centre de Saint-Laurent. « Nous avons un accès privilégié à la MJC, ainsi
qu’aux arrêts de bus et les commerces de proximité qui sont à deux pas », signale l’ex-chef cuisinier. C’est au moment de la mise
en vente des anciennes citées de l’usine Hartmann, au début des années 1980, que le couple a acquis sa maison. Aujourd’hui, les deux retraités aiment « se balader près de la voie stratégique de chemin de fer, désaffectée qui rejoint Bertraménil par le viaduc »

Interview Valérie Duhoux, présidente du club d’aviron

Votre club existe depuis le début des années 2000.
Quelle importance a-t-il au sein du quartier ?

Nous faisons vivre le quartier avec le club. On rame sur un plan d’eau de 3,5 km : du barrage Hartmann au Quéquement, un site très sympa car uniquement utilisé par les pêcheurs. Nous ne croisons aucun autre bateau, c’est un luxe sur une telle distance. Au fil du temps, c’est appréciable de voir le changement de saison.

Comment vous entraînez-vous ?
Nous sommes une trentaine de licenciés. On rame sur l’eau essentiellement les dimanches en hiver et nous ajoutons une séance les mercredis soir l’été. Nous proposons également des séances en intérieur. Au sein du club house, proche du stade Durupt, nous proposons du fitness sur rameurs, les mardis et jeudis soir. Il est tout à fait possible de participer, tout au long de l’année à des séances de découverte, auprès des deux éducateurs indoor, trois initiateurs et éducateurs sur l’eau. Nous accueillons des personnes volontaires pour découvrir notre discipline, tout au long de l’année.

Vous parlez du stade Durupt. Il sera prochainement démoli pour créer un pumptrack (une piste de
bosses et virages relevés pour vélos, rollers, trottinettes ou skateboard, ndlr)…

Oui, c’est une excellente nouvelle pour le dynamisme du quartier, ainsi que pour notre club, qui va bénéficier d’une meilleure visibilité et d’une certaine animation. Nous espérons que, dès l’été prochain, les gens vont pouvoir s’approprier le site. Aujourd’hui, seuls les pêcheurs et les propriétaires de canoë ou de paddle connaissent le spot et viennent profiter du ponton.

Sur le chemin de l’école

Les élèves et leurs parents peuvent emprunter un cheminement sécurisé et ludique pour rejoindre leur école : des luminaires à détection de présence jalonnent le chemin et un marquage coloré a été tracé pour l’habiller.
L’objectif est d’inciter les parents à accompagner à pied ou à vélo leurs enfants devant l’école. L’école, dégradée par l’incendie d’une maison mitoyenne en janvier 2021, bénéficie de travaux d’extension : création d’une classe, d’un bloc sanitaire, d’un bureau de direction et d’une tisanerie, soit une surface supplémentaire de 135 m².

Maraîchage bio

Dans le cadre du projet alimentaire local de la Ville, qui promeut une alimentation plus durable, plus locale et un maraîchage bio, la municipalité a acquis le 22 septembre 2023 les terres d’un maraîcher disparu, il y a quelques années, rue Vincent Claudon. Afin d’y poursuivre une activité agricole, un appel à manifestation d’intérêt a été lancé. Le maraîcher sélectionné cultivera des fruits et des légumes sains, locaux et durables. Il proposera un système d’auto-cueillette ouvert à tous les Spinaliens qui souhaiteront profiter de ses cultures, via un abonnement à l’année. Les produits phytosanitaires sont bannis, le travail du sol est limité au strict minimum et des aménagements pour accueillir la biodiversité sont mis en place. Des ateliers de transformation et de conservation des aliments seront régulièrement organisés.

La chapelle du vieux Saint-Laurent

Sa construction initiale daterait de l’an 1118. Les petites fenêtres de la nef portent d’ailleurs le plus pur style roman de l’époque. Subissant les affres des conflits, elle aurait été partiellement détruite au XVe siècle et reconstruite le siècle suivant. Située sur la route reliant Épinal à Besançon, elle est considérée par Napoléon III comme « chapelle de secours » de la paroisse Saint-Maurice, pour la commune de Saint-Laurent, en 1859. Quelques années plus tard, afin de compenser les dépenses engagées pour la construction d’une nouvelle église, le Conseil municipal envisage sa démolition et la vente de son terrain. Mais une pétition des habitants du Vieux Saint-Laurent, adressée au Préfet et à l’Évêque, sauvegardera la chapelle. Le 12 février 1960, la Direction des Beaux-arts classe son autel en bois doré du XVIIIe siècle “Monument historique”. Il est l’un des rares à posséder un tabernacle auxiliaire destiné à conserver le livre des évangiles. Aujourd’hui, la chapelle ne tient plus son rôle de culte. Sa gestion est assurée par une proche du diocèse et son ouverture est possible sur demande.

MJC Saint-Laurent

Située au cœur du quartier de Saint Laurent, le bâtiment et ses espaces verts accueillent les activités du foyer détente, des cours de danses et de couture mais également des mercredis récréatifs.

16 rue de la 7e-Armée
88000 Épinal
03 29 82 57 64

Contact du Comité d’intérêt de quartier (CIQ)

Mme. Isabelle NUNCQ
Présidente du comité d’intérêt de quartier de Saint-Laurent
07 83 40 31 20
ciq.saintlaurent88@gmail.com

Dernière mise à jour : 2 décembre 2025

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