Colombière Épinal Est

Installés depuis 7 ans à la tête du tabac-presse de la rue d’Ambrail, Christine et Cyril adorent le contact humain qu’ils ont avec leur clientèle d’habitués, ainsi qu’avec les gens de passage :  « Nous avons la chance d’être sur un axe très fréquenté qui voit passer un flot de personnes se rendant sur la voie rapide entre Nancy et Remiremont ». Amoureux de la Cité des Images depuis leur plus tendre enfance, ils ne manquent pas une occasion de faire la promotion des richesses de la cité aux touristes et gens de passages : « Parc du château, Tour chinoise, Musée de l’Image… On est nés à Epinal et nous sommes fiers d’y exercer ».

Elle fait partie des figures de l’aire d’Ambrail. Émilie gère la pharmacie éponyme depuis juillet 2021, avec enthousiasme, malgré la fermeture du cabinet médical voisin en 2021 : « La plupart des patients restent fidèles, grâce à notre implantation au cœur du quartier ». Et grâce aux autres professionnels de santé arrivés au printemps dernier, dont 3 sage-femmes, 2 kinés et 2 infirmières. En attendant l’arrivée de nouveaux médecins généralistes, elle propose un service de téléconsultations : « Nous avons mis en place une borne dans l’officine qui permet aux patients d’avoir un avis médical rapide, un renouvellement d’ordonnance ou un certificat médical, pour des rendez-vous qui durent entre 5 et 20 minutes ».

Le maraîchage est une histoire de famille chez les Gueudin. C’est en 1870 que les arrière-grands-parents de Denis se sont installés sur le Chemin du Pré Serpent. Véritable témoin de l’évolution du quartier, il a vu l’urbanisme gagner du terrain sur ce qui n’était que des terres cultivées et des vergers. « A l’époque, ma famille était complètement isolée dans les champs avec à proximité la Ferme de Pré Serpent et la Ferme de Laufromont », témoigne le maraîcher, qui cultive des légumes de saison : « Ce quartier est idéal pour nous car nous avons fait le choix de n’avoir qu’un point de vente : le marché d’Epinal, situé à 1,5 km de l’exploitation, donc un gain économique et écologique en frais de déplacement. »

C’est son stage de fin d’études qui lui a permis de découvrir Épinal et… l’amour. Originaire d’un petit village de Haute-Marne, Élodie et son compagnon s’installent d’abord en centre-ville avant d’acheter une maison chemin des Coyolots, au-dessus de la caserne des pompiers, en 2012, au moment de devenir parents. « C’est un peu la campagne à la ville puisque, en 5 minutes, je suis en forêt ou en centre-ville. C’est un quartier très bien desservi, à deux pas de tout. On a une école avec une excellente équipe éducative, des commerces, services de santé, structures sportives et culturelles à moins de 5 minutes en voiture. C’est top ! ».

Originaire d’Épinal, Estelle avait dû s’exiler à Paris pour ses études et une première expérience professionnelle, avant de revenir sur sa terre natale. « La région me manquait, tout comme la qualité de vie ici ». Depuis 17 ans, la principale adjointe au collège de Xertigny et son mari habitent dans le quartier du Parc du Moulin : « On est à 2 pas de la forêt. À vélo, j’en ai pour 5 minutes à aller en ville, se balader ou courir au parc du Château. Ma fille me dit souvent que vivre ici, c’est comme d’être toujours en vacances. C’est un vrai plaisir de vivre dans ce quartier », sourit cette mère de famille au guidon de son vélo à assistance électrique, au moment de filer faire quelques courses dans la zone des Terres Saint-Jean.

Habitante de la Résidence des Aiglons, qui surplombe le quartier Saint-Michel, depuis presque 30 ans, Josiane voit d’un très bon œil l’évolution du quartier : « J’ai pu admirer sa transformation de mes fenêtres. On est passés des locaux de la Stahv aux magnifiques constructions de la BMI, des Cinés Palace et même plus bas de la Glucoserie et de la Plomberie. Je vais une à deux fois par semaine à la BMI pour louer des DVD, quelques livres et pour lire le journal ». Adepte de la marche, surtout depuis une récente opération du genou, elle apprécie être à deux pas du centre-ville d’Epinal et à proximité du parc du Château. « Ce parc a vraiment évolué. Il y a 30 ans, la végétation n’était pas aussi dense ».